LAAC, Dunkerque
LAAC, Dunkerque
LAAC, Dunkerque
Chapelle Saint-Pry, Béthune
Chapelle Saint-Pry, Béthune
Labanque, Béthune
Labanque, Béthune
Labanque, Béthune
Musée du Touquet-Paris-Plage
Musée du Touquet-Paris-Plage
DUNKERQUE – BÉTHUNE – LE TOUQUET
Octobre 2016 – novembre 2017
D’octobre 2016 à novembre 2017, Arteos a conçu un cycle d’expositions consacrées à Jean-Michel Meurice et présentées dans la région des Hauts-de-France : à Dunkerque, Béthune et Le Touquet-Paris-Plage. Chaque exposition met en lumière un aspect particulier de l’œuvre de l’artiste qui alterne depuis les années 1960, la pratique de la peinture et la réalisation de films documentaires pour la télévision.
La première exposition organisée au LAAC de Dunkerque d’octobre 2016 à avril 2017 est une rétrospective présentant l’ensemble de son œuvre. Pour la première fois, l’exposition de ses peintures est accompagnée de la projection d’une sélection de ses films documentaires. Les deux expositions à Béthune sont l’occasion pour Jean-Michel Meurice de revenir sur les pas de son enfance dans le Nord-Pas de Calais. Le musée du Touquet-Paris-Plage présente durant l’été 2017 un ensemble d’œuvres qui joue des variations de l’expression de la couleur dans l’espace.
Ce cycle d’expositions est organisé sous le commissariat de Victor Vanoosten.
À cette occasion, les Éditions Arteos ont publié la première monographie de référence dédiée à l’œuvre pictural et cinématographique de Jean-Michel Meurice (304 pages).
JEAN-MICHEL MEURICE, UNE RÉTROSPECTIVE
LAAC, DUNKERQUE
14 octobre 2016 – 2 avril 2017
À travers un ensemble de quatre-vingt-dix œuvres dont certaines de format monumental l’exposition présente les principales familles de peintures qui structurent l’œuvre de Jean-Michel Meurice. Peintre de la couleur pure, Jean-Michel Meurice est au début des années 1960 l’initiateur du renouveau de l’abstraction en France. Proche des peintres du groupe Supports/Surfaces, il adopte des gestes simples, neutres et répétitifs qui lui permettent de dépasser les principes de la peinture abstraite des années 1950.
À travers chaque famille d’œuvres, Jean-Michel Meurice cherche à donner à la couleur sa plus grande expression. Au cours des années 1960 et 1970, sa peinture se définit par la juxtaposition de bandes de couleurs horizontales qui sont pour lui la manière la plus intense et la plus objective de recouvrir une surface avec de la couleur. À partir des années 1980, il utilise l’empreinte d’une feuille pour diffuser la couleur dans l’espace et renouer avec les lignes courbes de l’arabesque. Depuis les années 2000, il retrouve une totale liberté de la main et trace le contour de grandes corolles de fleur sur les surfaces colorées de bâches en plastique.
Parallèlement, une sélection de vingt-cinq films documentaires réalisés par Jean-Michel Meurice prolonge le parcours de l’exposition. Le cinéma est le langage qui permet à Jean-Michel Meurice de vivre son temps et d’affirmer sa vision politique du monde contemporain.
L’exposition revient également sur son parcours d’homme de télévision. Convaincu de l’utilité de la télévision, Jean-Michel Meurice est entre 1985 et 1989 l’un des fondateurs de la chaîne culturelle La Sept, devenue aujourd’hui Arte.
JEAN-MICHEL MEURICE ET JEAN LE GAC,
RETOUR À BÉTHUNE
CHAPELLE SAINT-PRY, MUSÉE DE BÉTHUNE
3 février 2017 – 25 juin 2017
Jean-Michel Meurice et Jean Le Gac ont tous les deux vécu à Béthune. Malgré des œuvres très différentes, ils se rencontrent à Paris à l’occasion d’expositions au cours des années 1970 et nouent une étroite amitié. En février 2017, soixante ans plus tard, ils reviennent ensemble à Béthune, là, où a commencé leur vie artistique.
Jean-Michel Meurice a passé son enfance à Béthune, rue Dellisse. C’est là qu’il peint à l’âge de dix-huit ans son premier tableau qui représente la vue de la fenêtre de sa chambre donnant sur les ruines médiévales du couvent des Récollets. Cette œuvre ouvre le chemin vers son propre langage fondé sur l’expression de la couleur.
En 1973, Jean-Michel Meurice revient à Béthune pour tourner Laissez-moi le temps de me souvenir. Dans ce documentaire projeté dans l’exposition, il filme le Nord tel qu’il s’en souvient et tel qu’il a marqué sa sensibilité.
Originaire de Tamaris dans le Gard, Jean Le Gac s’installe à Béthune en 1959 en tant que jeune professeur de dessin au lycée Louis Blaringhem. Il y enseigne jusqu’en 1968. Quelques années plus tard, il réalise sous le titre Le professeur de dessin, 1975, une série d’œuvres élaborées à partir des travaux de ses élèves. Conçu comme une fiction inventée par l’artiste, l’ensemble des dessins forme pour Jean Le Gac les signes terre à terre de l’existence d’un artiste inconnu dont l’œuvre ne nous serait parvenue qu’à travers des œuvres de seconde main réalisées par d’autres, ici ses élèves.
ÉVIDENCES SINGULIÈRES,
JEAN-MICHEL MEURICE ET SES AMIS
LABANQUE, BÉTHUNE
1er avril 2017 – 23 juillet 2017
L’exposition, Évidences singulières, réunit autour des œuvres de Jean-Michel Meurice, celles de neuf de ses amis qu’il a invités à exposer à ses côtés à l’occasion de son retour à Béthune, la ville de son enfance.
L’exposition présentée dans l’ancien appartement de fonction du directeur de la Banque de France de Béthune, rassemble trois générations d’artistes : Pierre Soulages, Zao Wou-Ki, et Pierre Alechinsky qui ont pris date au début des années 1950 ; Jean Le Gac, Bernard Moninot, Jean-Pierre Raynaud, Georges Rousse, Claude Viallat et Jean-Michel Meurice qui sont de la génération des années 1970 ; Cédrick Eymenier qui appartient aux années 2000.
Les œuvres sélectionnées sont pour la plupart des créations récentes réalisées au cours de la dernière décennie. Elles dressent un panorama inédit d’un demi-siècle d’art contemporain placé sous le signe de l’amitié et des correspondances artistiques, au-delà des seules catégories de l’histoire de l’art et de sa chronologie.
JEAN-MICHEL MEURICE, L’ESPACE BIEN TEMPÉRÉ
MUSÉE DU TOUQUET-PARIS-PLAGE
17 juin 2017 – 5 novembre 2017
« L’envie de peindre, c’est mettre de la couleur sur un support. Rien d’autre. Les couleurs sont des notes et je cherche une harmonie d’ensemble. » Telle est la vision de la peinture de Jean-Michel Meurice. Chaque œuvre est pour lui un accord de musique composé de toutes les tonalités de couleur.
L’exposition Jean-Michel Meurice, l’espace bien tempéré, présente le sentiment profond de l’espace qui caractérise son œuvre. La couleur, telle une musique, vient moduler les salles du musée au rythme d’une nouvelle unité chromatique.
L’exposition rassemble quarante œuvres allant des années 1970 à aujourd’hui.
Les formats extrêmement divers des œuvres occupent les espaces du musée d’une manière inhabituelle. Chaque œuvre questionne le rapport qu’entretiennent la peinture et l’architecture. Les différents cadrages montrent que l’attention de Jean-Michel Meurice ne porte pas seulement sur l’espace de l’œuvre proprement dit mais également sur la relation de celui-ci avec l’environnement. À l’occasion de cette exposition, les espaces du musée du Touquet accueillent les modulations du chant de la couleur de la peinture de Jean-Michel Meurice.
